Les personnes ayant subis des traumatismes sont souvent touchées parce qu’on appelle « l’amnésie traumatique », un mécanisme dissociatif qui permet à la personne de survivre, mais qui entraîne parfois une fragmentation de la personnalité, le fameux TDI, ou trouble dissociatif de l’identité.
Il arrive souvent que les victimes d’abus sexuels ne gardent aucun souvenir des sévices qu’elles ont subis, la mémoire leur revenant bien des années plus tard; il est alors facile de les accuser de mythomanie. C’est d’ailleurs le but principal de la « False Memory Syndrome Foundation », crée en 1992 par un couple accusé par leur fille d’abus sexuels.
Niant tous les témoignages d’abus sexuels et de rituels sataniques sur les enfants, cette fondation était dirigée et soutenue par plusieurs membres eux-mêmes pédophiles ou soutenant la pédophilie. Faisant figure d’autorité dans tous les domaines, la pseudo-science de la théorie des faux souvenirs a perduré jusqu’à aujourd’hui, discréditant systématiquement les témoignages des survivants.
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